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Le blog de "Stouv" - voyage 2008
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Luang Phabang (Louang Prabang)

Luang Phabang (Louang Prabang)

10 juillet

Nous voilà arrivés dans la capitale culturelle du pays.
Assez difficile d'accès, la ville a su conserver un charme, malgré sa fréquentation touristique importante en haute saison. Son classement au patrimoine mondial de l'UNESCO a aidé à restaurer les maisons coloniales de style français.
La ville est également connue dans tout le sud est asiatique pour la beauté de ses temples, qui couvrent un tiers de sa superficie. Les moines y sont nombreux.
Notamment sur le mont Phousi [prononcer "poussi"]. Cette colline boisée surplombe la ville et un grand ensemble de temples, construits sur les emplacements où un Buddha est censé avoir posé les pieds (empreintes matérialisées dans le sol par de la peinture dorée) y constitue un lieu de recueillement pour les laotiens et un panorama fantastique pour les touristes.

Un moine contemplatif, sur le mont Phousi


Au fond le pont français, aujourd'hui désaffecté, convoyait par rails les marchandises et les hommes


L'une des empreintes de pied de Buddha, sur le mont Phousi

Un moine et une touriste conversent.
Croisés lors de mon arrivée au sommet, ils sont toujours là, à la même place, plusieurs dizaines de minutes plus tard, lorsque j'entame la descente. Curieux de ce qu'ils ont bien pu se dire.

En redescendant les innombrables marches, nous sommes dépassés par un moine. Il prendra la pose quelques instants, puis descendra. Je vous fait grâce de la photo posée.


Arrivés en bas, le marché de Luang Phabang finit de s'installer. Il draine les touristes qui sont allés voir le coucher de soleil depuis le mont Phousi. Les marchandises se répètent à l'infini: tissus, bijoux, alcools...
Une vendeuse au visage magnifique retient mon attention. Je m'arrête devant elle pour la photographier. A l'instant où je porte l'appareil à mon oeil, elle se retourne et me lance ce regard noir. Sa collègue, sur un stand limitrophe, doit lui tenir un langage amusé et fleuri, car elle se met à plier ses écharpes avec un grand sourire.

Le fameux alcool "lao lao" un alcool de riz présenté avec des insectes, serpents, scorpions...

Des gamins se plantent devant un magasin pour observer le marché. Un homme aussi. Les enfants se taquinent, rient et posent pour les photographes, l'homme continue à adopter la même attitude : il fume sa clope, l'air absent. Personne ne rentre dans sa bulle, même quand je le photographie, son oeil semble considérer, comme il est d'usage ici, que tout est illusion.